Sécurité cardiaque dans les airs: TUI montre l'exemple

Les arrêts cardiaques touchent plus de 15000 Belges par an. Ils peuvent survenir partout, même en voyage, et donc également dans l’avion. Depuis sa création, la compagnie aérienne TUI fly a investi dans les défibrillateurs externes automatiques (DEA) à bord de tous ses avions. Avec un DEA, les chances de survie augmentent de   70 %. Malgré ces bons résultats, la Belgique est à la traîne par rapport à d’autres pays européens en matière de sécurité cardiaque. À l'occasion de la journée mondiale de l’arrêt cardiaque le 16 octobre, TUI, le fabricant Philips et les experts de CardioService ont fait une vidéo sur la sécurité cardiaque en voyage et en avion. 

 

Chaque année, 15000 personnes en Belgique sont victimes d’un arrêt cardiaque inopiné. Cela représente une quarantaine de personnes par jour qui sont touchées à la maison, au travail ou au supermarché, souvent sans aucun symptôme préalable. Selon une étude de 2017, environ 1000 personnes par an sont victime d’un arrêt cardiaque à bord d’un avion.

Les chances de survie des victimes augmentent d'environ 70 % si la réanimation cardio-respiratoire est commencée immédiatement à l'aide d'un DEA. Dans des conditions normales, sur la terre ferme, les services d'urgence sont sur place en moins de 10 minutes et prennent directement la relève. Dans un avion, les conditions sont différentes. À compter du moment où le commandant décide d’atterrir, il faut environ une demi-heure avant que l'assistance arrive.

Pour s'assurer que les victimes d’arrêts cardiaques aient les meilleures chances de survie possibles, TUI fly a investi massivement dans la formation en premiers secours et en réanimation des membres d'équipage. De plus, chaque appareil de sa flotte est équipé d'un DEA, dont le fonctionnement est vérifié avant chaque vol. Les défibrillateurs à bord des avions de TUI fly sont des appareils qui peuvent être utilisés à la fois sur les adultes et sur les enfants et qui sont très résistants aux chocs et aux vibrations.

Kim De Ridder, Head of Cabin Flight Operations chez TUI fly: "En tant que membre d'équipage, savoir qu’il y a un DEA à bord est rassurant. La sécurité des passagers est notre priorité absolue, c'est pourquoi tout le personnel navigant doit suivre une formation approfondie en premiers secours et en réanimation au début de sa carrière. Tous les 2 ans, nos équipages suivent une formation complémentaire. Si un arrêt cardiaque se produit en vol et qu’il n’y a pas de professionnel de la santé dans l’avion, le membre d'équipage a une énorme responsabilité. L’environnement n’est pas idéal : une allée étroite, de nombreux passagers, un avion en mouvement, .... Le défibrillateur nous guide dans la réanimation et peut délivrer le choc électrique nécessaire pour redonner vie à un cœur".  

Benny Van Crombrugge de CardioService fournisseur des DEA pour TUI en Belgique: "TUI montre l’exemple: depuis la fondation de sa compagnie aérienne en 2014, chaque avion est équipé d'un DEA. Ce n'est pas le cas de toutes les compagnies aériennes. Disposer d’un DEA à proximité en cas d'urgence peut tout changer. En Belgique, les chances de survie après un arrêt cardiaque sont inférieures à 10%. Aux Pays-Bas, où d’importants investissements ont été réalisés dans les DEA depuis 20 ans, les chances de survie sont de 30%. En sensibilisant le grand public, nous espérons attirer davantage l'attention sur la problématique et montrer les solutions possibles. Il n'y a pas de meilleur jour que le jour de l’arrêt cardiaque pour faire ça."

Visionnez la vidéo réalisée à l'occasion de la Journée de l’arrêt cardiaque ici.

Publié le 15 octobre 2019